Monique Perron à propos de l’oeuvre de Paule Tavera Soria

Peindre comme on vit,
travailler comme on respire,
capturer des traces qui font échos,
des formes qui résonnent,
mettre en vibration des espaces et des forces,
flux et reflux de mémoires, de combats et de lumière.

Une énergie diffuse et irradie à travers les glacis.

Des croix aux requiem,
des graphes aux partitions,
des instruments aux résonances,
Paule Tavera, regarde, écoute, déchiffre,
tout ce qui fait signe à ses oeuvres.

Sur les pas de Rothko, Tapies, De Staël,
à distance de la figuration,
des formes renouvelées s’égrènent avec rigueur,
avec un air familier, une petite musique,
« ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre » …

Monique Perron
(Avignon, 2012)